De l'intérêt de courir doucement ...

Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
fabicheri
Messages : 128
Inscription : 06 juil. 2005 16:00
Localisation : Paris

Message non lu par fabicheri »

Dis donc, tu as quel âge et tu pèse combien pour quelle taille ?? Il y a peut-être un petit problème de surpoids non ?
Hum ... Je ne crois pas. 1m66 et 56 kg ...
Fabien ? tu cours où à Paris ?
Ca dépend. Parfois au parc Montsouris, des fois je fais Porte Italie+ Place Italie + Austerlitz + Bastille puis retour, des fois me fais les quais, St Michel et Notre Dâme et en prépa marathon de je fais parfois des boucles de 2h-2h30, genre je vais jusqu'à la tour eiffel, ou alors je traverse Paris et je monte jusqu'au sacré coeur et je faire marche arrière. Fois je pars de Porte d'italie puis Bastille puis République puis Belleville puis Buttes Chaumond et retour. Bref il y a plein de choix. Mais parfois je vais aussi courir dans le bois de Vincennes ou dans la nature quand je retourne dans ma campagne natale.

Sinon, pour info, à allure marathon, à 11,2 km/h je suis à environ 170 de FC.

Bref tout ça est bien compliqué. Peut être que je devrais simplement varier un peu plus mon entraînement qui est un peu décousu.
Fabien
Avatar de l’utilisateur
DJJJJJ
Messages : 3016
Inscription : 24 mai 2006 22:16

Message non lu par DJJJJJ »

dino65 a écrit : putain çà fait réver :sm18:
yapas la montagne c'est super !!
Farpaitement Môôôsieur !! La montagne Sainte-Geneviève c'est beau et courir de nuit entre 22h30 et 24h l'été dans Paris c'est super agréable (en plus ya plein de galinettes à moitié nues sur le parcours, ça rend l'effort très suportable, arf arf arf..) !
fabicheri
Messages : 128
Inscription : 06 juil. 2005 16:00
Localisation : Paris

Message non lu par fabicheri »

La montagne Sainte-Geneviève c'est beau et courir de nuit entre 22h30 et 24h l'été dans Paris c'est super agréable
C'est clair courir l'été de nuit à Paris c'est un vrai bonheur, surtout vers les quais de Seine, Saint Michel / Notre Dame et le pont des Arts.
C'est super animé, il y a de la musique et des gens qui dansent et des troupeaux de petites touristes en mini-jupe. C'est ce que j'ai fait dimanche soir à 23h, c'était top. Et en plus j'ai croisé d'autres coureurs.
Fabien
Floyd
Messages : 39
Inscription : 12 avr. 2006 10:14
Localisation : dijon

Message non lu par Floyd »

Ben justement : pour mater les touristes en minijupes, faut virer le cardio et courir au feeling. Sinon quand elles accélèrent et que t'es planté à 160, qu'est ce que tu fais ? t'arrêtes la poursuite ? donc faut virer tout l'electronique !! trouver une une bonne fréquence, sentir sa foulée, respirer à fond aussi... avec le nez.
Plus de feeling quoi !! surtout qu'il fait beau maintenant !
Avatar de l’utilisateur
dino65
Messages : 431
Inscription : 22 mars 2005 12:58
Localisation : pic du midi

Message non lu par dino65 »

fabicheri a écrit :
La montagne Sainte-Geneviève c'est beau et courir de nuit entre 22h30 et 24h l'été dans Paris c'est super agréable
C'est clair courir l'été de nuit à Paris c'est un vrai bonheur, surtout vers les quais de Seine, Saint Michel / Notre Dame et le pont des Arts.
C'est super animé, il y a de la musique et des gens qui dansent et des troupeaux de petites touristes en mini-jupe. C'est ce que j'ai fait dimanche soir à 23h, c'était top. Et en plus j'ai croisé d'autres coureurs.
je comprend mieux maintenant , en fait tu cours à la vitesse des minijupes , et comme c'est avec le priapisme , cela équivaut à courrir sur trois pattes : 170/3x2=113 puls à 11.2 km/h en condition normale.
Finalement c'est bien scientifique : courir avec la gaule à paris n'est pas bon :lol: :lol:
a hum !
Avatar de l’utilisateur
lucianovitch
Messages : 1150
Inscription : 10 juin 2004 13:49
Localisation : La Suisse, c'est fini...maintenant c'est Annecy
Contact :

Message non lu par lucianovitch »

kuntee a écrit :
enclume a écrit :
lucianovitch a écrit :Fabi.....
Bien, effectivement, il y a un petit souci. 7 km/h à 130 pulses, c'est pas terrible. Je dirais même : "c'est nul".
Faut bosser ça.
L'endurance fondamentale, c'est la base de tout le reste, l'assise sur laquelle tu vas poser les autres briques.
Je vais prendre un exemple que je connais bien : moi!
Début tri en 2003. Je courais les 10 bornes en 43'30. (auparavant je faisais du foot et j'ai toujours couru et roulé...et nagé).
Je voulais à tout prix progresser, alors on m'a dit "Fractionne!". C'est ce que j'ai fait. Et en fin de saison, je suis passé de 43'30 à.....plus de 45!!!
Là, un collègue à ma nana m'a proposé de me prendre en main. C'est un ex-marathonien (2h24).
Il m'a fait faire qques tests sur piste, rien de compliqué et il m'a dit : "Marc, mon petit Marc, avant de vouloir apprendre À courir vite, il faut apprendre à courir lentement!"
Premier programme d'entrainement : 2 mois À 125-135....avec parfois des pointes à 135-145.
Autant te dire que je devais parfois marcher pour respecter la fréquence.
Après ces 2 mois, on a réintroduit de la vitesse. Le test grandeur nature fut un "20 bornes" où j'ai réalisé 1h30 (contre 1h39) l'année précédente.
Qques mois plus tard, j'étais en 41' sur 10 bornes.

Avant, à 125-135, j'étais à 8 km/h.....c'était très nul. Maintenant, à ce rythme, je dois être À 11 voire plus.

Donc pour répondre à ta question, oui, tu as tout à gagner À bien bosser l'endurance avant de songer à mettre de la vitesse.

Si tu le fais, les progrès seront certainement spectaculaires. Mais bon courage aussi.....parce que passer son temps à courir comme un escargot au début, c'est hyper chiant.
Très bons conseils... :)
tu devrais t'en inspirer Benj' :roll:
non benj' a raison, lucianovitch nous donne des conseils de grandpère, l'entrainement n'est pas une science, pou rprogresser, il faut acquérir une bonne connaissance et perception de ses réactions et adaptations physilogiques....
qui sont les meilleurs coureursà pied au monde? les kenyans
les meilleurs triathlètes? les australiens
et chez eux aucune planifcation 'scientifique'' tout se fait ''à la sensation'', un jour au carton et le lendemain si on est bien re-aucarton et sinon ''cool'' , voilà l'entrainement n'est pas une science et si une approche scientifique permet de mieux le comprendre en aucun cas elle ne doit se substituer à la perception intime que l'athlète doit développer, celle qui lui permettra de savoir exactement quoi faire, comment, à quelle période etc;
J'ai expliqué à Fabi ce que moi-même j'ai fait. Je ne l'ai lu d'aucun bouquin, tiré d'aucun plan sur le net.
Le mec qui m'a fait bosser comme ça, il a 48 ans, 25 ans de course à pieds, 2h24 au marathon, 1h08 au semi, 31'30, au 10k. Il a monté et encadré un club à Belfort. C'est loin d'être un guignol et à son âge, c'est encore une sacrée pointure, même s'il ne court plus en compét'.

Auparavant, je courais comme le décris Benj'....comme un forcené, en me mettant au taquet. Mais j'étais au taquet de mes possibilités REDUITES!!!!! Maintenant, je cours plus vite sans être à toc!

Maintenant, je ne donne aucun conseil. J'ai fait part de mon expérience, c'est tout. Je n'ai ni la compétence ni l'insolence de donner des conseils avec mon niveau de Sechitsuman! Mais j'ai progressé nettement avec ce stratagème.

Autre chose, en courant à fréquence basse, ça fera pour Fabi peut-être 7 ou 8 au début.....mais ça montera rapidement À 9 ou 10....très rapidement même à la fréquence d'entrainement qu'il a!!!
Un peu de pub pour mon cousin : http://www.darkinkproject.tk/
Solarberg
Messages : 1194
Inscription : 23 juil. 2005 11:13

Message non lu par Solarberg »

Pour simplifier, le rapport vitesse/rythme cardiaque peut s'améliorer de 3 façons:
- augmenter la cylindrée cardiaque: ce qui se fait par des entrainements longs en aérobie;
- augmenter la rendement cardiaque: ce qui se fait par des fractionnés;
- améliorer sa foulée (la chaine musculaire et le rendement de la foulée): ce qui se fait aussi par des fractionnés principalement.

Un bon truc est de regarder l'évolution du rapport vitesse/rythme cardiaque au long des phases d'entrainement; il doit croître au long de l'année du fait de l'entrainement: quand on arrive a des phases de stagnation, il faut changer le mix entre l'aérobie et le fractionné pour continuer à progresser.
Souvent au bout d'un certain temps à faire principalement du foncier, on stagne: il faut alors faire insérer du fractionné jusqu'à ce que l'on arrive de nouveau à une stagnation; il faut alors remettre l'accent sur le foncier...et ainsi de suite...

(il n'y pas que moi qui le dit...Mark Allen le décrit bien dans un de ses bouquins...a tout seigneur, tout honneur... :) )
Avatar de l’utilisateur
drl9703
Messages : 364
Inscription : 29 janv. 2006 15:12
Localisation : Oise

Message non lu par drl9703 »

Perso, j'suis contre le fait de courir toujours en endurance. Les articulations ramassent surtout dès que tu cours longtemps et sur du sol dur. Le mieux, c'est de varier les scéances, voir même de varier le rythme dans une scéance! Il faut se fier à ses sensations, monter un peu en intensité au cours de la scéance en endurance, puis revenir doucement au calme en ayant l'impression d'en avoir toujours sous les pédales... Une scéance de fractionné ou de côte par semaine peut également être bénéfique.
Objectif 2010: XL de Gerardmer le 04/09/10, c'était tiptop!
Objectif 2013: Half de Compiègne le 30/06/13, c'était tiptop!
Beatnick
Messages : 511
Inscription : 29 août 2003 12:45
Contact :

Message non lu par Beatnick »

bullshit! qui a parlé de courir TOUJOURS en endurance. Pour progresser toutes les allures/qualitées doivent être travaillées, seul le dosage va changer selon la distance préparée , la période, l'athlète.
Depuis 1 an je m'entraîne 3 à 4 fois par semaine en cap, avec très peu de fractionné (j'aime pas ...).
a méditer... :wink:

peut-être que tu courres trop vite et tout le temps à la même allure
lxrchtt
Messages : 136
Inscription : 29 juil. 2005 05:29
Localisation : Washington/Toulouse

Message non lu par lxrchtt »

kuntee a écrit :les meilleurs triathlètes? les australiens
et chez eux aucune planifcation 'scientifique'' tout se fait ''à la sensation''
Non, je crois pas non...

J'etais en Australie l'ete dernier et j'ai passe 3 semaines a Canberra ou se trouve l'Australian Institute of Sports. La, ils ont des installations et des conditions d'entrainements extraordinaires et les meilleurs scientifiques du sport et coach sont reunient dans le seul but de produire la fine fleur des athletes Australiens pour le programme olympique. En plus de ca, ils ont des bases d'entrainements (dont une a Aix les Bains, je crois) et l'equipe d'encadrement voyage souvent avec les athletes.

Ce sont les meilleurs, en effet : Emma Snowsill, Annabel Luxford, Brad Kahlefeldt (qui cours pour le RCF en France, je crois) et Peter Robertson pour ne citer que les medailles aux derniers championnats du monde de Gamagori. Tous issus de ce programme.

Ce ne sont pas les seules raisons de leur succes, mais je peux t'assurer que les Australiens sont tres scientifiques dans leur approche du sport de haut niveau y compris le triathlon.

Alex
oliver_gva
Messages : 187
Inscription : 06 juil. 2004 13:13
Localisation : Genève

Message non lu par oliver_gva »

Bonsoir,

Voici un article qui parle de ça (sorry, en anglais)

Tout est dit dans le titre:
"Slowdown to get fast" (Ralentissez pour aller plus vite)
http://www.counterpartcoaching.com/slowdown.htm
Akunamatata
Messages : 1526
Inscription : 01 mars 2006 11:00

Re: De l'intérêt de courir doucement ...

Message non lu par Akunamatata »

fabicheri a écrit :Salut,

Aujourd'hui je passe mon temps à lire qu'il faut courir en endurance fondamentale à 65-70% FCM. En ce qui me concerne j'évalue ma FCM à 200, ma FCrepos à 45, ma VMA mesurée il y a un an à 16 km/h (1600m en 6'). Depuis 1 an je m'entraîne 3 à 4 fois par semaine en cap, avec très peu de fractionné (j'aime pas ...). Je vaux 45' sur 10km, 1h44 sur semi (pas fait depuis longtemps) et 4h sur marathon et je progresse pas des masses.

Et bien aujourd'hui j'ai vraiment tenté de courir à 65-70% FCM ce qui pour moi fait entre 130 et 140. Je n'y arrive pas. A 70% FC (140) je suis à 7km/h d'après mon RS200SD :shock:

En gros, si je comprends bien, j'ai un coeur qui "monte trop vite dans les tours". D'où mon émoi.
Merci !
au lieu de prendre la formule bete et mechante 0,7 X FCM
pourquoi ne pas prendre la formule de kervonen

"2.1.2 Méthode de Karvonen

Pour ce chercheur, plus que la FC maximale, compte l'amplitude des variations possibles entre le repos et le niveau maximum. Cette amplitude est appelée FC de réserve - mais cette précision n'est pas vitale -.
Karvonen propose de déterminer la FC cible à partir de la petite formule qui suit :
FC cible = FC repos + %(FC maximale - FC repos).
C'est un peu plus compliqué mais c'est censé être plus représentatif du véritable impact de l'exercice sur l'organisme. Un athlète ayant une FC de repos de 45 puls/min, une FC maximale de 200 puls/min et souhaitant s'entraîner à 70% de son maximum courra à : 45 + 0,7 x(200-45) = 45 + 120 = 153 puls/min. "

Ca evitera de se trainer à 7 km/h :wink:

mais pour une fois je suis de l'avis du Benj , les sensations et le plaisir d'abord avant de tout mettre en équation. Neanmoins pour en savoir plus sur la frequence cardiaque, le site volodalen est bien.

http://www.volodalen.com/13physiologie/fc2.htm
Avatar de l’utilisateur
pierro le pilote
Messages : 44
Inscription : 26 mai 2006 16:28
Localisation : Orléans
Contact :

Message non lu par pierro le pilote »

Bonsoir,
Pour ma part, j'ai longtemps suivi le principe "courir lentement pour progresser", les yeux rivés sur le cardio. Résultats: 2 ans de stagnation! (premier 10km en 43min39s, meilleur en 2 ans en 41min21s, en général entre 42 et 43min)

L'an dernier, grace à un collègue d'interim, je suis allé m'entrainer dans un club. Je me suis bien mis la misère avec eux, en essayant de les suivre et en faisant du fractionné avec eux. Résultats: en juin (avant de débuter au club) 10km en plus de 43min et fin aout 38min40s (avec un passage à mi course en 18min41s, mon record sur 5km de l'époque).

C'est juste le temoignage de mon expérience personnelle: comme quoi il faut essayer les deux méthodes. Moi je précise que une fois que j'ai commencé à augmenter mon rythme d'entrainement, les progrès sont arrivés très vite (un gain d'1min sur 5km en moins d'un mois).
Avatar de l’utilisateur
PLUDJAMB
Messages : 4128
Inscription : 13 oct. 2005 20:53
Localisation : paris
Contact :

Message non lu par PLUDJAMB »

J'ai pu lire par ailleurs que ce type de progression très rapide suite à une augmentation de l'intensité générale de l'entraînement n'était pas rare mais qu'elle était généralement suivi d'une longue période de stagnation.
A mon avis, ce qui t'as fait progresser aussi rapidement ce n'est pas la méthode d'entraînement en soi, mais le changement de méthode.
En ce sens, tu te retrouves dans le même cas de figure que Lucianovitch, qui a progressé en changeant de méthode.
J'ai vu ce type de progression également en musculation, t'as toujours un gars qui te demande s'il vaut mieux s'entrainer série longue ou série courte, et il y a des fanatiques de chaque méthode, il y a aussi les "convertis" qui ne jurent que par la dernière méthode qui vient de leur faire passer un plateau. On s'aperçoit finalement que ceux qui progresse le mieux ce sont ceux qui piochent alternativement dans les deux méthodes.
Tu as la même problématique en athlé sur les lancers : à l'entrainement, progresse-t-on plus avec un disque ou un javelot plus lourd ou plus léger ? en fait, il faut utiliser les deux alternativement, et à l'approche des compets reprendre le modèle règlementaire pour travailler dans le spécifique.
Je ne suis pas un spécialiste de la course de fond, mais il me semble que la plupart des plans d'entrainements proposent globalement une phase en volume en début d'année (allures lentes), une phase avec de l'intensité (allures rapides) , puis une phase spécifique juste avant la saison où l'on se rapproche des allures de compet.
En conclusion, les posts de Lucianovitch et le tien sont symptomatiques de cette " guerre des méthodes".La solution est dans la variété. C'est d'ailleurs pour cela que les personnes qui s'entrainent au feeling, "pour se faire plaisir", progressent très bien (même si leur entrainement n'est pas optimisé au mm) car si tu veux vraiment te faire plaisir, ton premier objectif est de casser la monotonie de l'entrainement et donc d'y apporter de la variété.
Je présume que c'est comme ça qu'un jour un type a inventé le Fartlek...
Pasta Party Finisher since 2006
Avatar de l’utilisateur
lucianovitch
Messages : 1150
Inscription : 10 juin 2004 13:49
Localisation : La Suisse, c'est fini...maintenant c'est Annecy
Contact :

Message non lu par lucianovitch »

PLUDJAMB a écrit :J'ai pu lire par ailleurs que ce type de progression très rapide suite à une augmentation de l'intensité générale de l'entraînement n'était pas rare mais qu'elle était généralement suivi d'une longue période de stagnation.
A mon avis, ce qui t'as fait progresser aussi rapidement ce n'est pas la méthode d'entraînement en soi, mais le changement de méthode.
En ce sens, tu te retrouves dans le même cas de figure que Lucianovitch, qui a progressé en changeant de méthode.
J'ai vu ce type de progression également en musculation, t'as toujours un gars qui te demande s'il vaut mieux s'entrainer série longue ou série courte, et il y a des fanatiques de chaque méthode, il y a aussi les "convertis" qui ne jurent que par la dernière méthode qui vient de leur faire passer un plateau. On s'aperçoit finalement que ceux qui progresse le mieux ce sont ceux qui piochent alternativement dans les deux méthodes.
Tu as la même problématique en athlé sur les lancers : à l'entrainement, progresse-t-on plus avec un disque ou un javelot plus lourd ou plus léger ? en fait, il faut utiliser les deux alternativement, et à l'approche des compets reprendre le modèle règlementaire pour travailler dans le spécifique.
Je ne suis pas un spécialiste de la course de fond, mais il me semble que la plupart des plans d'entrainements proposent globalement une phase en volume en début d'année (allures lentes), une phase avec de l'intensité (allures rapides) , puis une phase spécifique juste avant la saison où l'on se rapproche des allures de compet.
En conclusion, les posts de Lucianovitch et le tien sont symptomatiques de cette " guerre des méthodes".La solution est dans la variété. C'est d'ailleurs pour cela que les personnes qui s'entrainent au feeling, "pour se faire plaisir", progressent très bien (même si leur entrainement n'est pas optimisé au mm) car si tu veux vraiment te faire plaisir, ton premier objectif est de casser la monotonie de l'entrainement et donc d'y apporter de la variété.
Je présume que c'est comme ça qu'un jour un type a inventé le Fartlek...
Non non, je ne m'oppose pas aux autres méthodes. Du fractionné, je peux t'assurer que j'en bouffe, et selon les périodes, à de bonnes doses.
Seulement, avant de passer à de la vitesse, il faut assurer une vitesse de base correcte et Fabichéri ne l'a pas pour le moment! 7 km/h à 140 pulses, c'est pas bon. Il devrait, selon moi, faire progresser cette vitesse de base. Parce que pour le reste, c'est pas un manche. Si j'ai bonne mémoire, il court un 10k en 45', ce qui n'est pas franchement mauvais.
Mais comment imaginer qu'il puisse un jour courir à 15 ou 16 à l'heure sur 10 bornes s'il court À 7 ou 8 à 140.

Pour ma part, quand j'ai écrit que mon programme avec mon pote coach avait commencé par deux mois à 125-135, c'est bien deux mois et non deux décennies!!! Après ces deux mois très lents, j'ai repris un travail de vitesse, de seuil, des séries longues, courtes, des sorties sur terrain souple, sur terrain valonné, des 30/30, des sorties de 1h30, des séances d'escalier... Un peu de tout, car comme l'écrivent certains, c'est la variété des séances et le travail dans plusieurs filières qui permet de gagner du temps. Mais, sans une vitesse de base qui tient la route, ça n'a pas trop d'intérêt.
Un peu de pub pour mon cousin : http://www.darkinkproject.tk/
Répondre