Dopage : Kashechkin

[Odin]

Saisi par Andreï Kashechkin, lequel essaie de stopper la procédure disciplinaire engagée contre lui par l'UCI, le tribunal de première instance de Liège a refusé mercredi de statuer sur le fond, se déclarant «sans compétence territoriale». C'est «devant les juridictions établies en Suisse (le siège de l'UCI est situé à Sion) qu'Andreï Kashechkin devait introduire sa demande». Kashechkin a été convaincu de dopage par transfusion sanguine homologue grâce à un contrôle inopiné pratiqué le 1er août en Turquie, où il passait des vacances. Limogé depuis par l'équipe Astana, il s'est défendu en arguant que les contrôles antidopage, notamment inopinés, étaient «des ingérences dans la vie privée» et que la procédure disciplinaire de l'UCI était «illégale et partiale».

Pat MacQuaid : «On était serein»

S'il s'est déclaré incompétent territorialement, le tribunal liégeois a précisé que les engagements souscrits lors de la demande de licence présentaient toutes les caractéristiques d'un contrat d'adhésion. Le coureur s'engage alors à respecter les règlements de l'UCI, notamment les procédures de contrôle antidopage.

Les avocats de Kashechkin ont annoncé que leur client «ira probablement en appel (car) la juge liégeoise n'a pas voulu prendre ses responsabilités dans un dossier qui ne l'intéressait visiblement pas beaucoup sur le fond». De son côté, le président de l'UCI, Pat MacQuaid, semble sûr, lui, de son bon droit : «On était serein au début de cette affaire car on connaissait le bien-fondé de notre action. L'UCI travaille dans le respect des règles. L'antidopage est une vague qui constitue la base du sport moderne. Elle ne peut être arrêtée ainsi.»

Article provenant de l'équipe : http://www.lequipe.fr/Cyclisme/breves20 ... 41Dev.html