Le TENNIS prend l'avion !

Des infos pas des ragots!
Avatar de l’utilisateur
Richie
Messages : 4669
Inscription : 30 janv. 2005 08:34
Localisation : Sur mes cannes anglaises...

Le TENNIS prend l'avion !

Message non lu par Richie »

Très très fort :idea:
Au pire des cas, les "positifs" pourront arguer des délais du voyage pour se défendre, comme c'est déjà arrivé :shock:

http://www.lemonde.fr/web/imprimer_elem ... 800,0.html


Changement de laboratoire antidopage pour Roland-Garros
LE MONDE | 16.05.07 | 14h37 • Mis à jour le 16.05.07 | 14h37


Le laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) de Châtenay-Malabry fait-il peur à la Fédération internationale de tennis (ITF) ? Selon nos informations, cette dernière a décidé de ne pas lui confier les contrôles qui seront pratiqués à Roland-Garros du 28 mai au 10 juin. Cette année, les prélèvements urinaires seront envoyés au Canada pour être traités par le laboratoire antidopage de Montréal, comme l'ITF le fait depuis 2006 pour les autres tournois du Grand Chelem.


Pour la première fois aux Internationaux de France, l'ensemble des procédures seront conduites par la société suédoise IDTM (International Drug Testing Management). Jusqu'ici, les prélèvements (urinaires et sanguins) étaient pratiqués conjointement par deux médecins du ministère des sports et deux agents d'IDTM. Cet organisme privé, qui gère le programme antidopage de l'ITF dans sa globalité, est reconnu par l'Agence mondiale antidopage (AMA). A l'instar du Laboratoire de Châtenay-Malabry, celui de Montréal est également accrédité par l'AMA et jouit d'une bonne réputation.

Officiellement, le choix de Montréal est d'ordre financier : les prestations du laboratoire québécois seraient moins onéreuses que celles de son homologue français, et ce malgré les frais de transport. A l'ITF, on explique que les économies réalisées permettront d'augmenter les contrôles à Roland-Garros. Ainsi, 180 contrôles urinaires (contre 149 en 2006) devraient être diligentés chez les professionnels et les juniors. La fédération prévoit aussi d'effectuer "au moins" 32 contrôles sanguins (41 en 2006), seuls à même de dépister d'éventuelles autotransfusions.

A l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), dont dépend le LNDD, on précise que la facture présentée à la fédération est la même que celle de 2006. L'an dernier, le ministère des sports - sous la tutelle duquel était encore le LNDD - avait pris à sa charge environ 30 % des contrôles réalisés à Roland-Garros. Cette année, l'AFLD, qui diligente désormais les contrôles à la place du ministère, a consenti la même réduction. Mais l'ITF a rejeté la proposition.

RISQUES DE DÉGRADATION

Depuis que la loi Lamour du 5 avril 2006 a harmonisé le dispositif antidopage français avec le code de l'AMA, ce sont les fédérations internationales qui décident de l'organisation des contrôles pour les compétitions internationales. A l'instar de l'ITF, l'Union cycliste internationale (UCI) aurait ainsi pu se tourner vers un laboratoire moins onéreux pour analyser les échantillons du Tour de France 2007. Mais l'UCI a préféré continuer à faire appel au LNND.

Par souci de bonne conservation des échantillons et de rapidité dans le traitement des dossiers, il est généralement de mise que les analyses soient confiées à des laboratoires situés dans le pays organisateur de la compétition. Ainsi, lors des Jeux olympiques de 2004, le laboratoire sollicité était celui d'Athènes, et, lors du Mondial en Allemagne, celui de Cologne. "Transporter des échantillons de Paris à Montréal présente des risques de dégradation", note un spécialiste.

Le choix de Montréal peut paraître d'autant plus étonnant que le LNDD s'est forgé une sérieuse réputation. Ce sont ses recherches qui ont permis de mettre en évidence que Lance Armstrong avait pris de l'érythropoïétine (EPO) lors du premier de ses sept Tours de France victorieux, en 1999. C'est aussi à Châtenay-Malabry que de la testostérone a été retrouvée dans les urines de son successeur, Floyd Landis. Une efficacité qui vaut au laboratoire d'être mis en cause par les deux derniers vainqueurs du Tour, et qui ne s'est pas uniquement démontrée avec des cyclistes. Lors des deux dernières éditions de Roland-Garros, le LNDD avait révélé quatre contrôles positifs : l'Autrichien Stefan Koubek en 2004, les Argentins Mariano Puerta (finaliste) et Mariano Hood ainsi que la Bulgare Sesil Karatantcheva en 2005.



Stéphane Mandard
Article paru dans l'édition du 17.05.07



[/b]
Répondre