doppage des ex nageuses de RDA dans les année 80

Des infos pas des ragots!
Avatar de l’utilisateur
mistercz100
Messages : 652
Inscription : 05 avr. 2007 19:35
Localisation : NICE et sa promenade des rosebeefs
Contact :

doppage des ex nageuses de RDA dans les année 80

Message non lu par mistercz100 »

http://www.lexpress.fr/info/sciences/do ... ida=416290

<<faut-il réviser l'histoire du sport olympique? Sharron Davies est anglaise. Elle était nageuse, la meilleure de son pays, au début des années 80, une époque où sa nationalité la condamnait à se battre sans armes face aux invincibles ondines de la RDA. Aux Jeux de Moscou, en 1980, elle a pris la deuxième place du 400 mètres 4 nages. Un exploit. Mais la gagnante, l'Allemande de l'Est Petra Schneider, l'avait devancée de plus de dix secondes.

Sharron Davies est maintenant journaliste. Elle a mis son maillot au clou depuis longtemps et passé l'éponge sur bien des frustrations. Mais elle n'a toujours pas avalé l'échec de sa course des Jeux de Moscou. Convaincue d'avoir été la victime d'une injustice, Sharron Davies exige réparation. Elle a fait le voyage en Allemagne, rencontré Petra Schneider, mis son nez dans les dossiers du sport de l'ex-RDA. Et acquis la certitude que sa gagnante, comme les autres nageuses de son équipe, avait eu recours au dopage. Une découverte qui ne fait plus de doute depuis le procès, l'été dernier, de plusieurs entraîneurs et médecins du sport est-allemand.

Sharron Davies fait aujourd'hui appel, soutenue par les autorités sportives britanniques, devant le Comité international olympique (CIO). «On ne me rendra jamais l'émotion de monter sur la plus haute marche du podium, raconte-t-elle. Mais il me semblerait juste de revoir les palmarès des Jeux. Et de faire apparaître que certains battus méritaient la victoire.» En clair, Sharron Davies souhaite récrire l'Histoire. Peu lui importe de troquer sa médaille d'argent contre une en or: elle veut pouvoir ouvrir bientôt un livre consacré aux Jeux et voir un astérisque, ou la mention «dopée», accolé au nom de la championne olympique du 400 mètres 4 nages.

Sharron Davies a mené l'enquête seule, en Allemagne. Elle a entendu Petra Schneider lui avouer l'étendue de la tricherie. «Elle m'a dit avoir commencé à se doper à l'âge de 14 ans, raconte l'Anglaise. On lui faisait prendre des pilules bleues, en lui cachant qu'il s'agissait de produits interdits. A 16 ou 17 ans, elle a compris en voyant son corps se transformer et sa voix muer que tout cela était anormal. Mais elle ne s'est jamais rebellée. Elle craignait que sa famille n'ait des ennuis.» A présent, mère d'une fille de 8 ans, Petra Schneider vit quotidiennement les effets de ce dopage aux stéroïdes anabolisants. Elle souffre de problèmes cardiaques. Et les médecins l'ont prévenue qu'elle pouvait mourir à tout moment d'un arrêt du cœur. «J'ai eu l'impression, poursuit Sharron Davies, qu'elle était heureuse de me faire ces aveux.» En juin dernier, une autre ancienne nageuse est-allemande a profité du procès du dopage, à Berlin, pour se soulager elle aussi du poids de ce passé. Carola Beraktschjan, plus connue sous son nom de jeune fille de Nitschke, avait 14 ans le jour où elle a battu le record du monde du 100 mètres brasse. «Mes qualités athlétiques n'étaient pas suffisantes pour que je fasse partie de l'élite mondiale de la natation, a-t-elle expliqué à la justice. Sans l'aide de la pharmacologie, je n'aurais jamais amélioré le moindre record.»

L'appel de Sharron Davies sera examiné par le conseil exécutif du CIO lors de sa prochaine réunion, le 11 décembre, à Lausanne. Ses chances semblent minces. On imagine mal les dirigeants du mouvement olympique se plonger dans les palmarès, un stylo à la main, et rayer les noms des nageuses de l'ex-RDA qui ont remporté 11 titres sur 13 aux Jeux de 1976 et de 1980. Mais Juan Antonio Samaranch, le président du CIO, serait bien inspiré de faire un geste. Une autre demande de «révision» a été déposée par le Comité olympique américain. Elle concerne l'épreuve du relais 4 x 100 mètres 4 nages féminin aux Jeux de Montréal, enlevée par la RDA devant les Etats-Unis. Et le sport allemand lui-même se laisse gagner par le mouvement. Helmut Digel, l'un de ses dirigeants, vient de suggérer à la Fédération internationale d'athlétisme de faire table rase des actuels records mondiaux et d'ouvrir, le 1er janvier 2000, une page entièrement blanche.>>
CPL
Messages : 440
Inscription : 12 févr. 2004 09:46

Re: doppage des ex nageuses de RDA dans les année 80

Message non lu par CPL »

mistercz100 a écrit : Mais Juan Antonio Samaranch, le président du CIO, serait bien inspiré de faire un geste. Une autre demande de «révision» a été déposée par le Comité olympique américain. Elle concerne l'épreuve du relais 4 x 100 mètres 4 nages féminin aux Jeux de Montréal, enlevée par la RDA devant les Etats-Unis. Et le sport allemand lui-même se laisse gagner par le mouvement. Helmut Digel, l'un de ses dirigeants, vient de suggérer à la Fédération internationale d'athlétisme de faire table rase des actuels records mondiaux et d'ouvrir, le 1er janvier 2000, une page entièrement blanche.>>
Samaranch? 2000? pas très récent l'article....il s'est passé quoi en 7 ans dans cette affaire depuis l'article ? :shock: :?
Avatar de l’utilisateur
Vinz'
Messages : 117
Inscription : 12 juil. 2005 20:08
Localisation : Pornichet
Contact :

Message non lu par Vinz' »

Peut être que mistercz100 essaie de battre le record du nombre de post en 1 mois....car inscrit depuis début avril et déjà + de 200 messages...ouah quelle performance...après evidemment ça pêche au niveau intérêt des interventions mais seul le nombre compte! :lol:

sans rancunes...
Avatar de l’utilisateur
mistercz100
Messages : 652
Inscription : 05 avr. 2007 19:35
Localisation : NICE et sa promenade des rosebeefs
Contact :

Message non lu par mistercz100 »

http://www.rfi.fr/actufr/afp/001/spo/06 ... g5boab.asp

http://www.humanite.presse.fr/journal/2 ... -18-842403
<<Dopage: des sportifs de l'ex-RDA indemnisés après cinq ans de procédure
mercredi 13 décembre 2006 à 14:48


Une jeune femme tient le drapeau est-allemand le 3 octobre 1990 sur l'Alexander Platz à Berlin est (Photo: Gilles Leimdorfer / AFP)
BERLIN (AFP) - Le comité olympique allemand (DOSB) a clos mercredi un chapitre noir du sport est-allemand et cinq ans de procédure en annonçant l'indemnisation prochaine de 167 sportifs de l'ex-RDA, victimes du dopage systématique entre le début des années 1970 et 1989.

Les sportifs de haut niveau, dont les noms n'ont pas été divulgués, recevront chacun 9 250 euros du fonds d'indemnisation mis en place par le DOSB, émanant d'une subvention du gouvernement et de l'argent laissé par le comité olympique est-allemand. C'est la moitié de ce que réclamaient leurs représentants.

Le DOSB, qui avait repris les actifs de l'ancien comité olympique est-allemand, a une "responsabilité morale" dans l'indemnisation des victimes du dopage organisé par les autorités de RDA, a expliqué à Berlin son directeur général, Michael Vesper.

"Ce jour est d'abord un jour de fête, a-t-il déclaré. Nous regardons désormais vers l'avenir et plus vers ces nombreuses années de conflit".

"C'est le mot de la fin, les procédures judiciaires appartiennent au passé", a ajouté Michael Lehner, l'avocat représentant plusieurs anciens athlètes.

Le groupe pharmaceutique Jenapharm, qui avait produit en masse des anabolisants utilisés par les autorités sportives de RDA, a également annoncé mercredi qu'il allait engager des discussions avec les 167 sportifs en vue d'une compensation financière, même s'il ne s'estimait pas responsable pénalement du dopage d'Etat.

L'accord, officialisé mercredi, marque la fin de plus de cinq ans de procédure, entamée en mai 2001 par une pétition de 13 anciens sportifs dopés à leur insu, réclamant le versement d'une retraite spécifique. La justice allemande avait donné raison en 2003 aux sportifs réunis dans un collectif, mais le dossier était bloqué depuis, car leurs représentants réclamaient 20.000 euros par victime.

Le dopage d'Etat mis en place par l'Allemagne de l'est aurait touché environ 10.000 athlètes entre 1970 et la chute du régime communiste en 1989. Près d'un millier, en majorité des femmes, sont gravement atteints, selon les experts antidopage.

La prise de produits dopants chez ces sportifs souvent mineurs s'est traduite notamment par des troubles psychiques et psychologiques, des problèmes de stérilité ou encore des dérèglements hormonaux. Sans compter les effets sur les enfants des sportifs, qui sont nés handicapés comme Corina, la fille quasi aveugle de l'ex-championne de natation Jutta Gottschalk.

Avec ce programme de dopage quasi industriel, la RDA voulait obtenir une reconnaissance internationale face à l'Allemagne de l'Ouest. Aux JO de 1976, 1980 et 1988, les "diplomates en survêtement" avaient glané 114 médailles d'or, la RDA se plaçant deuxième au tableau des médailles. A Séoul, la nageuse Kristin Otto avait remporté six titres à elle seule.

Depuis la Réunification en 1990, le dossier du dopage en ex-RDA hante le monde sportif allemand. Une enquête débutée en 1996 a conduit à la condamnation en 2000 des deux dirigeants les plus importants du sport en Allemagne de l'est. Manfred Ewald, patron de la Fédération des sports, et Manfred Hoeppner, président du service de médecine sportive, avaient écopé respectivement de 22 mois et 10 mois de prison avec sursis.

En septembre 2005, l'Etat allemand avait déjà indemnisé 194 sportifs reconnus victimes de dopage systématique sous la RDA, à hauteur de 10.400 euros chacun.>>

<<Dopés, dupés, remboursés
Dopage . Après cinq ans de combat judiciaire, d’anciens athlètes victimes du programme de dopage de l’ex-Allemagne de l’Est seront indemnisés. Le prix de leurs douleurs : 9 250 euros.

Berlin (Allemagne),

correspondance particulière.

Petite victoire pour Karen König, nageuse de niveau international de l’ex-République démocratique allemande (RDA). L’ancienne sportive, dopée à son insu, se battait depuis six ans afin que le Comité olympique allemand (DOSB) reconnaisse sa part de responsabilité dans les séquelles laissées par le dopage forcé mené en Allemagne de l’Est. « Ce n’était quand même pas possible d’empocher les 5,4 millions de marks du comité olympique sans aucune contrepartie », explique l’athlète émue.

Mercredi, le DOSB s’est enfin décidé à verser 500 000 euros aux victimes, après avoir longtemps refusé de dédommager les athlètes sous prétexte que les fonctionnaires de la RDA lui avaient caché l’existence d’un programme de dopage. Un moment historique dans l’histoire du sport allemand, même si c’est l’État directement plus que la branche sportive qui met la main à la poche, en complétant le montant des indemnisations pour plus de 1 million d’euros. Au total, 167 anciens sportifs répertoriés vont toucher 9 250 euros chacun. En retour, ils abandonnent toute poursuite judiciaire à l’encontre des dirigeants du sport allemand.

« L’arrangement conclu ne mettra pas fin aux douleurs des victimes du dopage, mais il est doté d’une force symbolique : la reconnaissance du monde sportif », se réjouit Michael Lehner, l’avocat représentant plusieurs anciens athlètes.

C’est aussi un pas supplémentaire après le procès fait aux autorités sportives de l’ex-RDA en 2000, après l’adoption en 2002 de la loi d’aide aux victimes du dopage qui, elle, signifiait enfin la prise de responsabilité morale de l’État allemand.

160 sportifs ont déposé plainte

Mais le combat continue et la question du dédommagement des athlètes victimes de dopage systématique est loin d’être réglée. Mardi dernier, Karen König rejoignait ainsi la liste des quelque 160 sportifs de l’ex-RDA qui ont déposé plainte contre le groupe pharmaceutique Jenapharm, aujourd’hui racheté par le groupe Bayer. Les anciens athlètes attendent beaucoup d’argent de l’ayant cause de l’entreprise nationalisée VEB Jenapharm qui produisit en masse les anabolisants utilisés par les autorités sportives est-allemandes.

Après avoir investi 250 000 eu- ros dans une enquête controversée sur « la responsabilité de l’industrie pharmaceutique dans le système de dopage d’État de la RDA », l’entreprise de Thuringe vient à son tour d’annoncer la possibilité de verser une compensation financière contre le retrait des plaintes, prenant en quelque sorte exemple sur le Comité olympique allemand. « Un tel arrangement permettrait de mettre fin aux démarches judiciaires si lourdes pour les athlètes », répond pudiquement le service de presse de l’entreprise. « Et un tel accord se ferait au bénéfice de toutes les parties impliquées. » Reste à savoir quel prix aura le silence des

victimes.

Car, la publication, fin novembre, des témoignages d’athlètes d’ex-RDA victimes de dopage, ainsi que de leurs analyses médicales réalisées par des experts de la Humboldt Université de Berlin, va certainement obliger Jenapharm à revoir ses propositions à la hausse.

« La documentation réunie révèle la réalité du sport de compétition en RDA », explique Birgit Boese, ancienne athlète elle-même victime de dopage qui a compilé les témoignages (lire notre entretien par ailleurs). Pour la première fois, dans cette étude, ont été mises en avant les maladies récurrentes dont ont souffert et souffrent encore les enfants des sportifs victimes du dopage étatique.

tirer les leçons

de l’histoire ?

L’association Doping-Opfer-Hilfe d’aide aux victimes de dopage, à laquelle appartiennent de nombreux anciens sportifs de RDA comme Karen Konig ou Birgit Boese, espère maintenant que les leçons de l’histoire très trouble de la « Deutsche Doping Republik » seront tirées. En attendant, en Allemagne, instances politiques et sportives se divisent toujours sur l’opportunité d’une loi antidopage...

Charlotte Noblet>>
Avatar de l’utilisateur
mistercz100
Messages : 652
Inscription : 05 avr. 2007 19:35
Localisation : NICE et sa promenade des rosebeefs
Contact :

Kornelia Ender récolte deux médailles d’or en 27 minutes

Message non lu par mistercz100 »

http://canadiansport.com/news/news_view ... rch_where=

<<Kornelia Ender récolte deux médailles d’or en 27 minutes

Montréal, 22 juillet 1976 (Sportcom) Kornelia Ender a laissé sa marque dans la piscine olympique lors des Jeux de Montréal en remportant deux fois l’or en moins de 27 minutes. La nageuse est-allemande s’est imposée comme la reine du 100 m papillon, puis du 200 m libre. Elle a d’abord égalisé son propre record du monde au 100 m papillon avant de fracasser le record du monde au 200 m libre en arrêtant le chronomètre à 1:00.13 et 1:59.26.

La gloire

Malgré ses 17 ans, l’athlète n’en était pas à ses premiers Jeux Olympiques. Cette dernière avait en effet représenté son pays quatre ans auparavant, lors des Jeux de Munich, où elle avait récolté trois médailles d’argent. À Montréal, elle est devenue la première femme à gagner quatre médailles d’or tout en établissant trois nouveaux records du monde en une seule olympique. Outre ses médailles d’or au 100 m papillon et au 200 m libre, elle a également remporté le 100 m libre et le relais 4x100 m quatre nages.

Les Jeux de Montréal ont été marqués par la domination est-allemande à la piscine olympique. Les femmes ont remporté un total de 11 médailles sur 13, grâce à Ender et sa compatriote Ulrike Ritcher.

La chute

Les Allemandes de l’Est connaissaient, à l’époque, une décennie de gloire à la piscine avant de toucher le fond. Déjà, à Montréal, elles étaient soupçonnées de dopage, avec l’image qu’elles projettaient de nageuses aux larges épaules et à la voix grave. « Elles sont ici pour nager, pas pour chanter », répondait leur entraîneur à une remarque d’un journaliste.

Les mois précédents Montréal, Ender avait remarqué chez elle une augmentation de poids et de muscles qu’elle avait mis sur le compte de l’entraînement. La nageuse n’a d’ailleurs jamais admis avoir pris de stéroïdes. Par contre, elle a avoué avoir reçu des injections améliorant sa vitesse de récupération.

Trente ans plus tard

Si elles sont encore inscrites sur le tableau des records au 200 m libre (Franziska van Almsick – 1:56.64) et au 50 m dos (Janine Pietsch – 28.19), les nageuses allemandes se font, aujourd’hui, plutôt discrètes sur la scène internationale de natation. L’été dernier, lors des derniers championnats du monde, Montréal ne leur a pas sourit cette fois puisque les nageuses n’ont remporté que deux médailles. Anne Poleska, au 200 m brasse, et ses compatriotes du relais 4x100 m libre, sont montées sur la deuxième marche du podium.

- 30 -

>>
Nada
Messages : 76
Inscription : 31 août 2006 20:44
Localisation : Cannes

Message non lu par Nada »

Ta reflexion la vexé, il fait que des copier coller maintenant, pas trés gentil tout sa :lol:
"men sana in corpore sano"
Répondre