JO Londres 2012

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
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Richie
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JO Londres 2012

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Voila une bonne nouvelle pour commencer ce post, cela serait dommage de ne pas les voir potentiellement, si qualifiés :?

:evil:

Avec la filière bovine GB, les avocats de tous les pays sont déjà dans les starting blocks :sm11:

Image

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a débouté lundi le Comité olympique britannique dans son bras de fer avec l'Agence mondiale antidopage, estimant illégale sa volonté d'écarter des Jeux les athlètes britanniques condamnés à plus de 6 mois de suspension pour dopage.

Cette décision signifie que le sprinter Dwain Chambers, suspendu deux ans en 2003, ou encore le cycliste écossais David Millar, suspendu deux ans à la suite de l'affaire Cofidis en 2004, sont désormais sélectionnables pour les JO de Londres, contrairement à ce que souhaitait initialement le BOA. Vive les Jeux ?

Vers des sanctions de 4 ans pour éviter ce fiasco ?

Le Comité olympique britannique (BOA) avait fait appel devant le TAS de la décision de l'Agence mondiale antidopage (AMA), en décembre, de le placer sur la liste des organisations ne respectant pas le code mondial antidopage en raison de ce strict critère d'exclusion.

Dans son jugement, le TAS affirme que le critère de sélection retenu par le BOA est de facto "une sanction pour dopage et se trouve en contradiction avec le code de l'AMA". Le TAS ajoute que le BOA et le Comité international olympique sont libres, comme d'autres membres de l'AMA, de proposer une exclusion des Jeux pour les athlètes dopés et de faire adopter cette sanction supplémentaire dans le code de l'AMA. "Mais pour l'instant le système mis en place (par l'AMA) ne permet pas ce que le BOA a fait", selon le TAS.

Cette décision signifie que le sprinter Dwain Chambers, suspendu deux ans en 2003, ou encore le cycliste écossais David Millar, suspendu deux ans à la suite de l'affaire Cofidis en 2004, sont désormais sélectionnables pour les JO de Londres, contrairement à ce que souhaitait initialement le BOA.

Ce dernier refusait de sélectionner au sein de l'équipe britannique des Jeux tout athlète suspendu plus de six mois pour dopage. Et ce même dans le cas où il aurait déjà purgé sa peine. Problème: ce critère de sélection, autrefois inscrit dans la charte du Comité international olympique et connu alors comme la règle 45, a été déclaré illégal par le TAS en octobre, car il constituerait une double peine.

Le TAS avait alors été saisi par plusieurs comités olympiques, dont le comité américain. Cette règle 45 aurait notamment privé des Jeux de Londres un certain LaShawn Merritt, l'Américain champion olympique et du monde en titre du 400 m.

Le président du BOA Lord Moynihan s'est déclaré "très déçu" de la décision du TAS. "Il faut que nous poursuivions les discussions. Nous chercherons à obtenir une réforme en profondeur en appelant à des sanctions plus dures et plus réalistes: un minimum de quatre ans de suspension incluant une édition des jeux Olympiques", a-t-il dit. La Fédération britannique d'athlétisme (UKA) a confirmé que "les athlètes affectés par la décision sont désormais éligibles dans les épreuves individuelles et les relais selon les mêmes critères que les autres".

http://tempsreel.nouvelobs.com/sport/20 ... diale.html

LONDRES (Reuters) - Le comité olympique britannique (BOA) s'est dit très déçu lundi par la décision du Tribunal arbitral du sport (Tas) de donner raison à l'Agence mondiale antidopage en limitant à deux ans de suspension la peine maximale pour une première infraction aux règlements antidopage.

Le BOA avait décidé d'ajouter à cette peine une interdiction à vie de Jeux olympiques pour les contrevenants, mais le Tas a jugé que cette sanction supplémentaire n'était pas conforme au Code mondial antidopage.

Cette décision pourrait permettre au cycliste David Millar et au sprinter Dwain Chambers, tous deux suspendus pour une période de deux ans, de participer aux Jeux olympiques de Londres cet été.

Chambers, ancien champion du monde en salle du 60m, avait été testé positif au stéroïde THG. Millar avait été condamné pour prise d'EPO.

Pour le BOA, le jugement du Tas est une "fausse victoire" pour l'Agence mondiale antidopage, qui se défend en soulignant avoir passé les dix dernières années à s'efforcer d'harmoniser les sanctions antidopage.

Le comité olympique britannique s'est déclaré déterminé à poursuivre sa campagne pour modifier les règlements antidopage, tout en assurant que la Grande-Bretagne présenterait une "équipe propre" aux Jeux qu'elle accueillera du 27 juillet au 12 août prochains.

Justin Palmer, Pascal Liétout et Jean-Stéphane Brosse pour le service français


(Avec AFP)
tribuddy
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Re: JO Londres 2012

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Il me semble normal que les sanctions prises par les fédérations/ comités olympiques soient harmonisées de par le monde.
Pourquoi Chambers le Britannique qui a purgé sa peine aurait le droit de courir partout sauf aux J.O. et que parallèlement Justin Gatlin l'Américain qui a purgé une plus longue peine encore soit sélectionnable pour les J.O. de Londres?
L'analogie vaut pour Valverde.
Si le comité olympique britannique ne veut pas sélectionner Millar pour diverses raisons, rien ne l'en empêche: à priori la sélection en cyclisme ne résulte pas d'un processus de qualification (au moins en France). Millar est de toute façon sur la fin de carrière et même sur ses qualités de contre-la-montre Wiggins ainsi qu'un ou deux autres gars sont devant lui, alors...
braziou
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Re: JO Londres 2012

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oui la liste est longue de ceux qui ont pris + de 6 mois de suspension
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Richie
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Re: JO Londres 2012

Message non lu par Richie »

tribuddy a écrit :Il me semble normal que les sanctions prises par les fédérations/ comités olympiques soient harmonisées de par le monde.
Pourquoi Chambers le Britannique qui a purgé sa peine aurait le droit de courir partout sauf aux J.O. et que parallèlement Justin Gatlin l'Américain qui a purgé une plus longue peine encore soit sélectionnable pour les J.O. de Londres?
L'analogie vaut pour Valverde.
Si le comité olympique britannique ne veut pas sélectionner Millar pour diverses raisons, rien ne l'en empêche: à priori la sélection en cyclisme ne résulte pas d'un processus de qualification (au moins en France). Millar est de toute façon sur la fin de carrière et même sur ses qualités de contre-la-montre Wiggins ainsi qu'un ou deux autres gars sont devant lui, alors...
Non, t'as pas compris.
Ce n'est pas un problème d'harmonisation, bien au contraire :!:
Le CIO britannique appliquait ce qu'avait décidé le "CIO", instance internationale, laquelle avait demandé aux autres CIO d'appliquait cette "sanction" type.
Le TAS confirme (donc jurisprudence établie désormais) au cas Britannique ce qu'il avait déjà jugé pour le coureur US.

Donc, en fait, le TAS empêche l'application d'une norme édictée par une instance internationale justement créée pour faire régner un ordre juridique à travers le monde sportif souhaitant participer au JO.
Seule solution, faire modifier le code mondial antidopage, pas gagné du tout... :idea:
L'équipe de cyclisme espagnole pourrait être une équipe d'ex-suspendus, super pour l'image des JO, laquelle organisation va jusqu'à mettre du chlore dans l'épreuve de kayak, pour avoir de plus belles images :idea:
http://vivien-colober.over-blog.com/art ... 65355.html

http://www.dopage.be/actualites/tas_versus_cio/
Le 7/10/2011.

LE TAS FAIT RECULER LE CIO

La règle 45, interdisant aux ex-dopés de participer aux JO suivants, a été jugée "non valable et inapplicable".

EN MATIÈRE DE COMMUNICATION, l’effet est désastreux. Le CIO, qui avait opté en juin 2008 pour la surenchère répressive, en interdisant à tout sportif suspendu plus de six mois de participer aux Jeux suivants, vient d’être désavoué par le Tribunal arbitral du sport (TAS). La décision des juges de Lausanne, rendue publique hier, constitue un camouflet juridique pour le CIO, qui faisait face à une coalition internationale conséquente, menée officiellement par le Comité olympique américain, fermement décidé à faire annuler cette règle 45 (dite règle Osaka) de la Charte olympique.

Les Américains ont donc obtenu gain de cause et pourront aligner à Londres certains de leurs athlètes suspendus récemment, à commencer par LaShawn Merritt, dont la suspension de vingt et un mois a pris fin en juillet et qui pourra défendre son titre olympique du 400 m à Londres.


"La règle Osaka constitue davantage une sanction disciplinaire qu’une pure condition d’éligibilité pour participer aux Jeux Olympiques, stipule le TAS. Une telle sanction disciplinaire n’est pas conforme à l’article 23.2.2 du Code mondial antidopage, qui prévoit que [ses] signataires ne peuvent pas introduire des règles [modifiant] les dispositions du CMA concernant les périodes de suspension, car cela reviendrait à ajouter une période d’inéligibilité supplémentaire à la sanction du CMA [déjà] purgée".

En clair, le TAS s’est fermement opposé au principe de la double peine.

Pour autant, les juges ajoutent que le CIO, s’il voulait persévérer dans cette voie et exclure des Jeux des athlètes ayant été sanctionnés pour dopage, pourrait tout à fait demander une modification du CMA.

"Surpris" par la décision du TAS, le CIO a annoncé par communiqué qu’il "se pliera à son jugement" mais qu’il "s’assurera que des sanctions plus dures, y compris une règle de ce genre, soient sérieusement considérées" quand "le moment de la révision du Code mondial sera venu". Le dossier pourrait donc rebondir. Et de façon très rapide, si l’athlète Dwain Chambers et le cycliste David Millar décidaient de s’appuyer sur cette décision pour contester rapidement la règle propre au Comité olympique britannique, qui exclut toujours à vie des JO les ex-dopés britanniques.

D.R.

LES SPORTIFS "REQUALIFIES" POUR LONDRES :D :?

ATHLÉTISME. - LaShawn MERRITT (USA), champion olympique du 400 m, suspendu 21 mois (stéroïde) jusqu'en juillet 2011, vice-champion du monde en août. Rachid RAMZI(BRN), champion olympique 2008 du 1500 m déchu (EPO), suspen­du deux ans.Alemayehu BEZABEH (ESP), champion d'Europe de cross 2009, suspendu deux ans (Opération Galgo) jusqu'en mars 2012.

CYCLISME. - Alejandro VALVERDE (ESP), vainqueur de la Vuelta 2009 suspendu deux ans (dopage sanguin) jusqu'en décembre 2011. Davide REBELLIN (ITA), vice-champion olympique 2008 déchu (EPO), suspendu deux ans jus­qu'en avril 2011. Danilo Dl LUCA(ITA), vain­queur du Giro 2007, suspendu deux ans (EPO) en 2009.

PATINAGE DE VITESSE. - Claudia PECHSTEIN (ALL), quadruple cham­pionne olympique, suspendue deux ans (anomalie passeport sanguin) jusqu'en février 2011, qui voudrait participer aux JO de Londres en cyclisme.

SKI DE FOND. - Evgeni DEMENTIEV (RUS), champion olympique de pour­suite 2006, suspendu deux ans (EPO) jus­qu'en août 2011.

JUDO. - Ketty MATHÉ (FRA), cham­pionne du monde par équipes 2011, sus­pendue deux ans pour récidive (cannabis) jusqu'en octobre 2010.

Ketty MATHÉ (championne du monde par équipes de judo sous le coup de la régie 45 du CIO) : "Je suis heureuse. Heureuse et soula­gée. C'est une véritable libération! Les Jeux, le rêve, le but de tous les sportifs, j'y ai droit. Maintenant, je ne crie pas victoire pour autant. Je suis trentième au classement mon­dial et numéro 2 nationale (derrière Anne- Sophie Mondière, numéro 15 mondiale), il me reste à être qualifiable pour Londres et la lea­der française. J'ai des points à aller chercher en tournois. Je vais les aborder l'esprit léger et, comme depuis le début de cette longue paren­thèse, soutenue par ma famille, mes amis et mon club de Villemomble".

O.B.
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abdo_kassou
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Re: JO Londres 2012

Message non lu par abdo_kassou »

C'est de l'hypocrisie comme d'habitude :sm10: Les sanctions exemplaires que voulait prendre le CIo ne servaient qu'à mieux "blanchir" ceux qui ne sont pas pris par la patrouille.

Déjà, il faut différencier des positifs ceux qui avouent leur faute et donnent les noms des médecins véreux de ceux qui n'avouent pas et continuent de contrevenir à "l'esprit olympique".

Ceux qui ont déjà été pris positif, devraient systématiquement en guise de réhabilitation, subir des controles antidopage tous les 2 mois et à eux de rembourser les frais engagés :sm11:
Atteindre son but... Est-il dans la vie pire désenchantement ?
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Re: JO Londres 2012

Message non lu par Richie »

Il n'ira pas :shock: :


Image
http://www.lefigaro.fr/flash-sport/2012 ... e-mort.php

Dale Oen retrouvé mort
(Sport24.com) Publié le 01/05/2012 à 14:15

Le Norvégien Alexander Dale Oen, champion du monde en titre du 100m brasse et vice-champion olympique à Pékin en 2008, a été retrouvé mort dans sa douche lundi à Flagstaff (Etats-Unis) où il était en stage. Agé de 26 ans, Dale Oen aurait été victime d'une crise cardiaque.
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Re: JO Londres 2012

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Arf c est triste
Lié aux produits???
Sans doute
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Re: JO Londres 2012

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http://www.lequipe.fr/Athletisme/Actual ... olt/281507

Le Britannique Dwain Chambers affrontera le Jamaïcain Usain Bolt sur 100 m lors du meeting d'Ostrava le 25 mai prochain. Chambers a récemment décroché la médaillé de bronze du 60 m des Mondiaux d'athlétisme en salle à Istanbul.

Chambers est désormais éligible pour les Jeux Olympiques de Londres, puisque le Tribunal arbitral du sport (TAS) a débouté lundi le Comité olympique britannique dans son bras de fer avec l'Agence mondiale antidopage, estimant illégale sa volonté d'écarter des Jeux les athlètes britanniques condamnés à plus de 6 mois de suspension pour dopage, ce qui aurait été le cas de Chambers (condamné pour 2 ans en 2003).

En plus de Chambers, Bolt retrouvera pour sa première sortie en Europe de la saison, trois autres sprinteurs ayant déjà couru sous les 10''au cours de leur carrière avec l'Américain Darvis Patton, le Jamaïcain Lerone Clarke et le Zimbabwéen Ngonidzashe Makusha.
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Re: JO Londres 2012

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:D :mrgreen:
http://leplus.nouvelobs.com/contributio ... surde.html

Twitter interdit aux Jeux Olympiques de Londres : pourquoi c'est absurde
Modifié le 04-05-2012 à 19h14

Par Michel Donval
Juriste en propriété intellectuelle
LE PLUS. Le Comité d'organisation des JO de Londres a décidé d'interdire aux athlètes et au public de tweeter pendant les événements sportifs. Pourquoi donc ? Pour garantir aux médias et aux annonceurs la totale maîtrise de l'exclusivité pendant les JO. :mrgreen: Une décision difficile à mettre en place, :mrgreen: selon Michel Donval, juriste en propriété intellectuelle.

Les anneaux olympiques, sur une pelouse à la Londres, le 18 avril 2012 (S.SIMPSON/REX).

Voici une information que certains auront à cœur de placer sous le hashtag #copyrightmadness.

À l’approche des Jeux Olympiques de Londres, le Comité International Olympique s’efforce de garantir par tous les moyens, aux marques partenaires et aux médias, leur monopole sur cet évènement. Dans un article du 13 avril 2012, le "Guardian" a publié un reportage sur la manière dont le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Londres empêche toute association malheureuse entre les JO et une marque non-partenaire, en interdisant, notamment les athlètes présents de poster, comme le révèle "Numerama", toutes vidéos ou photos sur les réseaux sociaux. :shock: Cette interdiction est étendue également à tout le public lors des évènements tels que l’ouverture et les épreuves. :shock:

Si de prime abord, cette information peut surprendre au regard notamment de "la liberté d’expression" et son corollaire, la "liberté de communication", les mesures prises n’en sont pas moins nécessaires afin d’empêcher, d’une part l"ambush marketing" (le marketing d'embuscade) et d’autre part de garantir l’exclusivité des diffuseurs de l’évènement.

Eviter l'"Ambush marketing"

L'"ambush marketing" se rapporte à la stratégie publicitaire d’une entreprise, lui permettant d’être associée à un évènement sportif, sans pour autant qu'elle ait à le sponsoriser. C’est à dire se garantir les retombées économiques liées à une compétition en ne payant pas les droits de parrainage.


À cette fin et pour éviter tout acte de contrefaçon de marques, notamment en ayant recours directement aux signes distinctifs de l’évènement en question (nom, symboles etc…) – lesquels sont protégés le plus souvent par le droit des marques –, les publicitaires ont recours à des subterfuges permettant d’associer leur produit à la compétition.

Cette association est d’autant plus facile lorsqu’il s’agit des Jeux Olympiques, tant la moindre référence aux couleurs des anneaux, ou encore à la date de la compétition (en l’occurrence 2012) est présente dans la conscience collective. Le "Guardian" pointe notamment la campagne de Marks & Spencer, ou encore celle de Nike qui est, d’après un sondage effectué sur Twitter, la marque la plus associée au JO alors même qu’elle n’est pas partenaire officielle des Jeux. :D

Pour un exemple plus franco-français, on se souvient du cas de Marie-Josée Pérec en 1996 lors des JO d’Atlanta. La championne était sponsorisée par Pepsi et a remporté, notamment, une compétition sponsorisée par Coca Cola. La marque bleue avait dès lors salué la victoire de Marie-Josée Pérec avec le slogan : "Marie José Pérec, représentante officielle d’une boisson non officielle à Atlanta".


Les différentes formes que peuvent prendre l'"ambush marketing" ne permettent pas de le considérer, de fait, comme illicite. Le flou juridique entourant cette notion en France oblige à rattacher l'"ambush marketing" à un régime pré-existant (soit au droit des marques, soit au droit de la concurrence). Cependant, l’insécurité juridique qu’entraîne ce flou a conduit le CIO à faire pression auprès des Etats accueillant les Jeux, pour que soit mise en place une législation ad-hoc permettant la répression de ce type de pratiques.

Dès 2000, les autorités australiennes pour les JO de Sydney avaient mis en place une protection légale de l’événement, en interdisant entre autre "toute représentation visuelle ou orale susceptible de suggérer à une personne raisonnable, un lien entre les jeux et une entreprise ou une marque non autorisée." Il en fut de même en Grèce en 2004.

Le Royaume-Unis a donc également adopté, en 2006, le London Olympic Games and Paralympic Games Act 2006 empêchant tout acte "d’ambush marketing" en interdisant aux compagnies non-partenaires de l’évènement de sortir des campagnes de type "Supportez nos athlètes au jeux de 2012" ou encore "Aidez-nous à faire briller 2012". De la sorte, toute association avec les Jeux de Londres est prohibée.

L’avantage de telles lois ad hoc pour le CIO est que dans le cadre d’une telle loi répressive, c’est l’Etat accueillant l’événement qui est en charge de faire respecter l’application de la loi et non le CIO, à travers notamment de contraignantes actions en concurrence déloyale ou en contrefaçon. Cependant, dans la mesure où il s’agit de lois locales, leur application ne peut bien évidement ne pas être étendue aux autres territoires, ce qui limite grandement leur effectivité.

Ce qui a toute fois attirée l’attention du "Guardian" et de "Numerama", c’est l’impossibilité pour les athlètes de pouvoir bloguer ou poster toute photo de leur petit-déjeuner, céréales etc… s’ils ne s’agit pas d’une marque sponsor. Il serait toutefois bien naïf de penser que l’athlète – lequel reçoit des sommes astronomiques de la part de ses sponsors – ne sera pas tenté de poster des références à son sponsor sur son blog, sa page Facebook, son compte Twitter, lesquels seront vu par un grand nombre de personnes.

Dans un tel cas, et à moindre coût, le sponsor s’assure une association avec les JO. À titre personnel, je ne vois pas d’autre intérêt que de poster des photos de son petit-déjeuner, mais il semblerait qu’ils s’agisse d’une honteuse entrave à la liberté de communication …

Garantir l’exclusivité des médias partenaires

Conformément au London Olympic Games and Paralympic Games Act 2006, durant les JO, il sera interdit aux athlètes et spectateurs de poster toutes photos ou vidéos prises à l’intérieur du village olympique ou durant les épreuves. Il leur sera également interdit de tweeter "à la manière d’un journaliste" les résultats ou de commenter les prestations des autres participants.

Tout est fait, ici, pour garantir aux médias l’exclusivité de la diffusion des JO. La tentation serait en effet trop grande pour un utilisateur de Twitter ou un blogueur renommé de couvrir l’évènement. Un contrôle, révèle le Guardian, sera effectué à ce titre par Twitter sur les hashtag #LONDON 2012 (le désormais célèbre #RadioLondres reprendra sans doute du service à cette occasion.)

Les limites de l'interdiction

Dans le cadre d’un événement majeur que sont les JO, l’atteinte à la liberté de communication et du droit à l’information du public est grande.

Pour information, les organisateurs disposent d’un droit propriété intellectuelle (assimilé à un droit voisin du droit d’auteur) sur les manifestations ou compétitions sportives qu'ils organisent. Ce droit d’exploitation permet notamment aux organisateurs de garantir l’exclusivité à tel ou tel média pour la retransmission de l’évènement.

Ce monopole d’exploitation est toutefois temporisé par la nécessité de garantir au public l’accès à l’information. En effet, la tentation serait grande pour l’organisateur de concéder son droit uniquement à des chaînes à péages, sur des évènements d’importance majeur – ce qui est le cas pour la Ligue 1 sur Canal + notamment. Toutefois, les autres médias, et également les entreprises de communication au public par voie électronique, non-cessionnaires du droit d’exploitation, disposent d’un droit d’accéder aux images d’un évènement sportif et d’en informer le public au moyen de la diffusion de brefs extraits. Ainsi, l’information du public est garantie par la possibilité pour les autres médias de diffuser de courts extraits et d’annoncer les scores de la manifestation.

Cependant, à l’inverse de l’exception de citation du droit d’auteur ou des droits voisins, lesquels peuvent s’exercer à la fois par les médias et par les utilisateurs lambda, ce droit d’accès aux extraits n’est accordé qu’aux journalistes, et ne peut être fait que sur des extraits appartenant au cessionnaire du droit. De sorte que si l’accès à l’enceinte de la manifestation est garantie pour les journalistes, ils n'ont pas le droit de procéder à la captation d’images différentes de celles du détenteur de l’exclusivité (Canal + est cessionnaire des droits de la Ligue 1, par exemple. Les autres journalistes sont donc obligés de reprendre des images de Canal +, même si ils sont physiquement sur le lieu de la manifestation).

Dans le cadre d’un "évènement d’importance majeure" comme les phases finales de Coupe du monde de Football ou de l’Euro, ou l’intégralité des Jeux Olympiques, ces évènement doivent être diffusés sur des chaînes en clair gratuites, selon la directive "Service de Médias Audiovisuels".

On le voit, si le droit à l’information du public est garanti par ces diverses mesures, rien n’empêche cependant l’organisateur de restreindre la liberté de communication des spectateurs, en les empêchant notamment de publier des photos prises lors des compétitions.

En France, la loi consacre la liberté d'expression des sportifs...

Toutefois l’on peut regretter que pour les JO, l'"Act" de 2006 ait envisagé de manière si restrictive en interdisant les athlètes de tweeter de façon journalistique les évènements. En l’occurrence, en France l’article L333-4 du Code du sport dispose que "les fédérations sportives, les sociétés sportives et les organisateurs de manifestations sportives ne peuvent, en leur qualité de détenteur des droits d'exploitation, imposer aux sportifs participant à une manifestation ou à une compétition aucune obligation portant atteinte à leur liberté d'expression."

Il aurait été préférable que pour les JO de Londres, une telle mesure soit prise puisque dans la mesure où les informations ne contreviennent pas à une quelconque législation sur le droit des marques où encore d'"ambush marketing", l’information peut se révéler essentielle quand bien même il ne s’agirait pas de celle d'un journaliste.

L’évolution du monopole journalistique dans le cadre d’évènements d’importance majeure a encore beaucoup de chemin à faire, s'il veut se concilier avec la popularisation du micro-blogging.
Bombay
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Re: JO Londres 2012

Message non lu par Bombay »

Vous parlez de la mort du nageur Alexander Dale Oen suite à une crise cardiaque et vous laissez planer le doute du dopage, soit...

Mais je trouve toujours étrange le traitement de ce type d'information en fonction des sports, récemment nous avons tous vus à la télé, ce footeux anglais victime aussi d'un malaise cardiaque et là comme par enchantement, on ne parle pas de dopage, cela se serait produit dans le cyclisme, l'athlé... les suspicions seraient allées bon train.
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Richie
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Re: JO Londres 2012

Message non lu par Richie »

Bombay a écrit :Vous parlez de la mort du nageur Alexander Dale Oen suite à une crise cardiaque et vous laissez planer le doute du dopage, soit...

Mais je trouve toujours étrange le traitement de ce type d'information en fonction des sports, récemment nous avons tous vus à la télé, ce footeux anglais victime aussi d'un malaise cardiaque et là comme par enchantement, on ne parle pas de dopage, cela se serait produit dans le cyclisme, l'athlé... les suspicions seraient allées bon train.
Pour ma part, je l'ai mis dans le post et le forum adapté du site et sans commentaire.

Quant au dopage dans le foot, regarde ce post :
viewtopic.php?f=14&t=38248

Tu y apprendras que dans le foot, y a pas besoin de dopage car "c'est un sport technique, il y a des remplacements,...et qu'aussi, quand un footeux célèbre se fait "oxygéner" son sang, ce n'est pas du dopage..." :mrgreen:
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nico.laclusaz
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Re: JO Londres 2012

Message non lu par nico.laclusaz »

Richie a écrit :
Bombay a écrit :Vous parlez de la mort du nageur Alexander Dale Oen suite à une crise cardiaque et vous laissez planer le doute du dopage, soit...

Mais je trouve toujours étrange le traitement de ce type d'information en fonction des sports, récemment nous avons tous vus à la télé, ce footeux anglais victime aussi d'un malaise cardiaque et là comme par enchantement, on ne parle pas de dopage, cela se serait produit dans le cyclisme, l'athlé... les suspicions seraient allées bon train.
Pour ma part, je l'ai mis dans le post et le forum adapté du site et sans commentaire.

Quant au dopage dans le foot, regarde ce post :
viewtopic.php?f=14&t=38248

Tu y apprendras que dans le foot, y a pas besoin de dopage car "c'est un sport technique, il y a des remplacements,...et qu'aussi, quand un footeux célèbre se fait "oxygéner" son sang, ce n'est pas du dopage..." :mrgreen:
Et certains arrivent même à avoir un ballon d'or avec les félicitations du jury même en ayant connaissance de certains faits , http://www.dailymotion.com/video/xpxl7_ ... insoli_fun :D

y'en a marre des dopés :?
braziou
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Re: JO Londres 2012

Message non lu par braziou »

Cannavaro déconne , il prend un truc tout à fait légal...tu crois qu'il se filmerait si ça craignait ?
quant à la mort subite du sportif , ça peut toucher tout le monde, moi , toi , il y en a 500/an en France , niveau amateur le + souvent
donc pour l'amalgame mort subite=dopage , faut etre prudent...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mort_subite_du_sportif
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Re: JO Londres 2012

Message non lu par Richie »

braziou a écrit :Cannavaro déconne , il prend un truc tout à fait légal...tu crois qu'il se filmerait si ça craignait ?
quant à la mort subite du sportif , ça peut toucher tout le monde, moi , toi , il y en a 500/an en France , niveau amateur le + souvent
donc pour l'amalgame mort subite=dopage , faut etre prudent...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mort_subite_du_sportif
Y a quoi comme "truc légal" pris dans ces conditions la veille d'un match :?:
Tu oublies pour les "morts subites" que les sportifs pros pour diverses raisons (assurances, investissemnt du club acheteur...) subissent depuis pas mal d'années une série d'examens médicaux lors de leurs transferts, et notamment cardiaques poussés. Ces examens permettent justement de détecter les anomalies cardiaques amenant à ce type de mort.
Donc, autant pour un "amateur", ton discours est recevable, pour un joueur pro, il ne l'est pas du tout.

C'est vraiment hallucinant l'absence de toute réflexion quand tu parles de foot :idea:
braziou
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Re: JO Londres 2012

Message non lu par braziou »

le Foot , je te l'ai déjà expliqué , c'est compliqué , c'est pour ça que Quevilly arrive en finale de la coupe ( chargés comme des mules aussi ?)
il y a du dopage oui , mais rien de systématiquecomme dans le vélo car ça ne garantit rien pour le résultat ! mieux vaut corrompre l'arbitre !
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