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Micheal Ball, propriétaire de l'équipe cycliste américaine Rock Racing a une philosophie bien à lui : libéraliser le dopage à tous les étages.
C'est l'histoire d'un patron d'équipe qui ne sait pas ce qu'il veut. Ou plutôt qui n'ose plus l'avouer. Un dirigeant atypique, presque bling-bling, ami des stars d'Hollywood, des mannequins et des chanteurs ; fondateur, directeur et designer de la marque de vêtements de luxe américaine Rock & Republic, une griffe très tendance de l'autre côté de l'Atlantique. Son nom ? Michael Ball. Son passe-temps favori en dehors du milieu de la mode ? Le vélo. A tel point que ce mordu s'est offert Rock Racing, équipe américaine de niveau Continental Pro, la deuxième division du cyclisme international, dont, en plus d'être propriétaire, il s'est aussi autoproclamé manager. Sa spécificité ? Militer pour... la généralisation du dopage dans le peloton, et même dans tous les sports !
Dans un milieu rongé par la triche médicale, où chaque saison apporte son lot de tristes révélations et d'énormes scandales, autant dire qu'une telle ligne de conduite fait jaser, pour rester poli. Les arguments à deux balles de Michael Ball ? Simples comme bonjour. Si tout le monde prend les mêmes produits de la même façon, le meilleur gagnera.
Pour Ball, la lutte antidopage est digne "des méthodes de la Gestapo". Ben voyons... "Ce qui se passe dans ce sport, c'est une tragédie, explique-t-il. Le milieu a des oeillères. Les instances détruisent la vie des coureurs. Ces jeunes gagnent des centaines de milliers de dollars, voire plus, et, en un instant, tout se détruit pour eux. Ils sont finis, suspendus et ne peuvent plus signer de contrat quelle que soit l'affaire. Comment assurent-ils les dépenses familiales et le train de vie auxquels ils se sont habitués ? Et tous ces futurs cyclistes qui ne pourront pas devenir des millionnaires à cause de ces histoires, on y pense ? Aucun autre sport au monde ne dévore les siens comme le cyclisme. Il faut arrêter cette chasse aux sorcières et laisser les coureurs libres de leurs décisions."
Une équipe de dopés

Selon certains journalistes américains, le garçon aurait des idées encore plus radicales lors des conversations privées qu'il a avec eux. La suite logique de sa façon de voir le cyclisme : "Je ne paye pas mes gars pour être deuxièmes. Soit ils gagnent soit je les vire !" Pour joindre ses actes à ses paroles, Ball, critiqué par ses collègues des autres équipes et élu " manager le plus controversé " en 2007 par le magazine VeloNews, a engagé, pour 2008, l'Espagnol Oscar Sevilla, le Colombien Santiago Botero et l'Américain Tyler Hamilton (voir ci-dessous), tous impliqués dans une ou plusieurs affaires de dopage. "Ce sont des coureurs talentueux à qui personne ne tend la main. Sauf moi", explique le patron de Rock Racing. Il a vraiment le coeur sur la main, Michael. Et la seringue dans la poche ?
Alexandre Herbinet
Volte-face ?
En février dernier, les organisateurs du Tour de Californie excluent les ex-dopés Sevilla, Botero et Hamilton avant même le départ. Depuis, pour éviter ces problèmes, un seul mot d'ordre, expliqué par Michael Ball : "Le dopage ce n'est pas bien, il faut tout faire pour le combattre". Pour se refaire une virginité, le patron de Rock Racing vient d'annoncer le renforcement des contrôles antidopage internes. Homme d'affaires redoutable, Ball joue au yo-yo au sujet du dopage. Pour mieux brouiller les pistes ?
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