Vos plus belles hypos

[Joel]

C'est ma dernière "grosse" semaine avant les championnats du monde LD et aprés avoir enchainé 1 trail long et 2 LD en 3 semaines j'ai fini hier soir ma sortie longue (2h15) à pied complètement dans le coltard. J'ai du comater 1 heure sur le canapé les jambes en l'air pour voir le jour. Pas bien du tout le garçon.....
Du coup, aujourd'hui, j'étais censé faire 3 heures de vélo ce matin et je suis en train de vous écrire... J'aimerais avoir vos retours sur vos plus belles hypos (en course ou à l'entrainement) car je suis sur qu'il y a des histoires savoureuses.

[Dave]

Salut !
Moi je cumule pas mal les hypos .. surtout a velo, une fois j avais fait un tour velo avec des potes genre 60 bornes assez vallones, sur le chemin du retour je croise des potes du club qui partent faire les gorges de l ardeche (pour les connaisseurs), moi je me sentais bien, comme ils me proposent de me joindre a eux, naiivement je dis: pas de probleme, je suis votre homme
En fait, la sortie a vite degeneree a une demonstration de chacun pour montrer qu il etait en forme .. je cale une grosse, grosse hypo en fin de sortie, les mecs etaient mal aussi et presses de finir, j ai fini la sortie tout seul, je me suis arrete une demi-heure ou plus ou moins lucide je commencais a reflechir pour manger de l herbe (ben quoi il y a surement du sucre la-dedans ), j ai pionce en plein soleil un bon 1/4 d heure et j ai fini a 20 km/h avec des grosses gouttes de sueur, les yeux qui clignent, les jambes qui transpirent et avec des gros frissons
En rentrant chez moi, je me suis tape une maxi bouteille de coca en un trait
Fievre toute la nuit, une semaine a m en remettre, urines orange fluo, l horreur

[Valerian]

je sais pas pourquoi Joël mais j'ai l'impression que tu vas en chier à Sater... enfin je dis ça c pas pour te faire peur
moi j'ai souvenir d'une cyclosportive en Bretagne, je devais avoir en tout et pour tout comme ravito une barre grany aux pomme périmée depuis 1986 et un bidon d'eau du robinet. bien sur je m'arrêtais pas pour faire la course, et pour finir, pendant les 40 derniers kilos, alors que je commençais à voir des gars me doubler avec tout l'attirail (sacoches, garde boue, lumière...), je rêvais de n'importe quoi qui se mange. c'est allucinant d'ailleurs de voir pendant une hypo comme on peut être attiré par des aliments que l'on ne regarderait pas en temps normal!
en tous cas le pire diététiquement c'est de faire les courses après une hypo : tout y passe, chocolat, brioche, biscuits divers et variés...
bon en tous cas Joel, vu l'état de tes réserves en glycogène, tu devrais battre un record de surcompensation la semaine prochaine!

[gafy]

Ma plus belle , c'est l'année dernière en australie. 1 mois et demi avant de faire mon 1er IM, j'avais prevu de m'en faire un à l'entrainement juste pour passer le cap psychologique comme quoi j'étais capable de tenir la distance.
la journée s'annonçait superbe, je nage 4000m avec le groupe puis enchaine 200 pitons dont 100 avec le groupe aussi.
Pour la cap, je devais faire un aller -retour sur 20 bornes le long de la plage où se trouve des points d'eau tous les 500m. Mais il fallait prévoir aussi un peu de sucre. Alors je pars avec 8 gels et 5 dollars australiens. Au 10km je m'arrete à une station service , achete une bouteille de coca en boit la moitié et la cache dans un buisson avec le reste de la monaie pour le retour.
Apres 30 bornes , j'arrive de nouveau à la station , je n'avais plus de gel, me dirige vers le buisson et là.... plus de coca et de monaie. Un australopiteque m'avait tout tiré . Il a fallut que je termine les 10 derniers kms en hypo complete . Le pire c'est qu'en longeant la plage , il y avait des dizaines d'australiens qui pique-niquaient (odeur de merguez, frites...), j'ai mis une heure pour finir ces satanés 10kms en haissant celui qui m'avait volé mon coca.

[david vincent]

salut perso ct l'an dernier avec mon pote paul qui preparer klagenfurt!!! il me dit viens rouler .moi pas peur (erreur!!!) et c parti pour 130km de folie des bosses partout des mini cols sur le plat un train d'enfer bref g pleurer toute la sortie nos chemins ce separe et il me reste 4 km pour rentrer chez moi et la coup de latte derriere les oreilles je mate le compteur bloqué à 20km/h g un voile devant les yeux g froid pas bien quoi!!! j'arrive chez moi je dechausse j'appele ma copine qui m'entend pas je reuni mes dernieres force pour l'appeler elle arrive me descend de mon vélo et m'aide à m'assoir sur une chaise là je siffle un coca d'un trait et fini de comater 1/2h sur la chaise la tete dans les bras.bon pour info la sortie c bouclée à + de 33 de moyenne et pour la petite histoire mon pote paul à fini 83 à klagenfurt 2003.perso il m'a fallu 15 jours pour m'en remettre.

[Joel]

Valérian, plus rien ne me fait peur...Par contre c'est clair que je vais en chier à Säter, et comme les pros courent le lendemain, ils auront tout le loisir de voir ça (gaffe Gafy, si tu te moque je te tords le lendemain.....).
En tant que barjo des longues distances j'en ai fait souvent des hypos, mais la plus belle c'est en 1987 en préparant Nice.
J'étais parti avec tout le groupe de d'habitude (à bloc pendant les 120 bornes de l'ancien parcours comme d'hab à cette époque) et j'avais décidé au retour de me faire le col de Vence en dessert (160 bornes au total). Au milieu du col je suis devenu tout gris, plus rien à boire ni à manger, j'ai continuer comme j'ai pu jusqu'à coursegoule où j'ai vu un figuier que j'ai dévalisé et j'ai dormi 2h dans un champ. Ensuite je suis rentré au ralenti avec frissons, neige devant les yeux et mal au ventre des figues....Pas pu marcher pendant 2 jours, nausées, vertiges. J'avais un peu tapé dedans. 10 jours aprés je finissais mon premier Nice, en marchant les 5 derniers km mais en 7h30. Depuis je suis assez prudent sur les quantités d'eau et de nourriture ; mais ça ne fait pas tout.....

[Dave]

Respect a tous
Une fois, j etais en vacances a Lanzarote, je me suis perdu, la sortie qui devait durer 3 heures a dure 5 heures sauf qu a ce moment la, j etais au sud de l ile et que mon logement etait au nord, ca veux dire que pour rentrer, montee obligatoire avec un vent enorme dans la tronche . Vu que j etais dans un etat assez avance, je me suis decide a aller prendre un taxi a l aeroport, c etait la seule idee que j avais en tete (la nuit arrivait ..l instinct de survie .. ). Du coup, je me suis retrouve sur un espece d autoroute, a rouler avec des voitures qui venaient a fond de cale de derriere, je sais plus trop .., la peur de ma vie En tout cas, je me suis retrouve en cycliste a l aeroport, a acheter du coca au distributeur: les gens etaient morts de rire avec mon moule-burne et mes chaussures velo . Retour taxi, no comment (la honte ).
Hier, j ai fait ue cyclo de 150 km, qui a fini en hypo + crampes, depuis hier je commate .. je me suis endormi sur mon fauteuil, reveil avec de la bave le long du menton: la classe

[david vincent]

trop fort

[Dave]

Hey, si un jour vous croisez un mec en train de pioncer sur le bord de la route, faites un signe c est soit moi, soit Joel, soit un de nous

[david vincent]

no problémo je fait les provisions pour la musette et mon camelback on sais jamais.

[Dave]

par contre, si c est un mec qui cherche en gueulant dans un buisson, c est normal, c est Gafy

[Ugo l'asticot]

mort de rire

une référence dans mon historique perso, qui plus est en course : Cublize 2002, mon 1er LD. Nat nickel, vélo super en gérant au mieux (il faut dire que le parcours invite à la contemplation) et j'attaque la course à pied hyper confiant. Je fais 2 tours vraiment royal, presque sans m'en rendre compte, et il me reste plus que 7 bornes.

Là je me dis "le long, c'est trop facile... je me lance sur Iron" et en 1 minute (le temps qu'il faut pour repartir en sens inverse sur la boucle) je passe dans un état de détresse... et là les 7 bornes deviennent longs ! Il faisait un bon 30° mais je grelottais comme sur les skis, et je voyais comme à travers une paire de jumelles prises à l'envers !!!

Mon père a eu peur en me voyant passer... Finalement j'ai fini mais jamais j'ai eu aussi mal à ma gueule en course.
Je me suis aussi juré de ne pas être aussi orgueilleux...
Sur LD je ne grille plus de ravito...

[Joel]

Salut Hugo !!
Bon dormir dans un champs c'était en 87, depuis j'évite. J'en ai cependant une autre en 99 quand j'ai traversée les US en VTT en autosuffisance (sur la piste prise par les pionniers de la Donner Party en 1846-47). Au milieu du trajet je pars de Salt Lake city de chez une famille mormon qui m'avait accueilli pour arriver en face dans le Nevada. 200 bornes à travers le désert de sel. J'avais prévu de faire dans une grosse journée. Au début tout était nickel puis avec le soleil la croute de sel laisse remonter l'eau et je commence à m'enfoncer. Au bout de quelques heures plus moyen de rouler et je suis obligé de pousser le vélo avec mon sac sur le dos. A midi, 60° et pas d'ombre, je suis vanné. Je continue comme je peux et tombe sur un vieux camion de l'armée US. Je m'assois pour me reposer un peu et....... me réveille sous les étoiles ! Je vois au loin les lumières de Bonneville dans l'Utah mais il me faudra toute la nuit pour y arriver et prendre un gros petit déj dans un des casinos de jeu. Dormi toute la journée......

[sylvain]

...hier : première étape du circuit des 3 cantons en ffc...
rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

[Ugo l'asticot]

Salut Joel !!!

une autre, l'an dernier. Je reprenais à peine le vélo, en février. Je m'équipe chaudement, et pars pour un tour de 75 bornes.
Voyant que je suis bien, je remets une petite boucle sur la fin pour le plaisir. Tout se passe bien jusqu'à 10 bornes de l'arrivée où je commence à sentir un ptit coup de moins bien, mais plus rien à bouffer et rien qu'un fond d'eau.
Je me concentre sur ma trajectoire mais dans ces moments là même une petite côte paraît être un col ! Obligé de zigzaguer pour passer un pont d'autoroute...
Au final j'ai mis quasiment 3/4 d'heure pour me rentrer, mais là où j'avais mal c'était aux dents : une grosse faim, un peu froid : la machoire bloquée à 300 kg de pression !